Bande annonce |
Synopsis : Dans les années 1920, le jeune Cecil Gaines grandit avec ses parents dans une plantation de coton à Macon dans l'Etat de Géorgie. Sa mère est abusée par le propriétaire des lieux, Thomas Westfall. Son père est tué en tentant de s'interposer. Annabeth Westfall, une vieille dame de la plantation, prend alors Cecil sous son aile et lui apprend à être domestique. Quelques années plus tard, Cecil décide de partir de la plantation.
Après avoir travaillé quelques temps dans un hôtel de Washington D.C. (où il rencontre sa femme Gloria), il est recommandé pour être majordome à la Maison-Blanche.
Il occupera ce poste entre 1952 à 1986 et vera défiler huit présidents...
Casting :
Forest Whitaker : Cecil Gaines
Alex Pettyfer : Thomas Westfall
David Oyelowo : Louis Gaines
John Cusack : Richard Nixon
Robin Williams : Dwight Eisenhower
Lenny Kravitz : James Holloway
Alan Rickman : Ronald Reagan
James Marsden : John F. Kennedy
Minka Kelly : Jackie Kennedy
Jesse Williams : le révérend James Lawson
Cuba Gooding Jr. : Carter Wilson
Nelsan Ellis : Martin Luther King
Jane Fonda : Nancy Reagan
Vanessa Redgrave : Annabeth Westfall
Mariah Carey : Hattie Pearl
Oprah Winfrey : Gloria Gaines
Mon avis : Un très bon film, avec des acteurs formidables. Ils jouent tous très bien (j'ai vu le film en VF, c'est aussi bien doublé !). 50 ans de l'histoire des noirs, un homme ayant vécu l'esclavage mais aussi l’élection d'Obama, on ne pouvait pas faire meilleure représentation. Je vous le cache pas, ça commence sur une note très glauque (deux hommes noirs pendus... JOIE !) et tout le long du film, habituez-vous au glauque, à la tristesse et aux inégalités (normal !). De l'esclavage, en passant par le Ku Klux Klan et l'assasinat de Kennedy, le film ne respire pas la joie de vivre. Mais notamment, chaque combat, chaque réussite est vécue pleinement par la famille Gaines.
Le paradoxe, c'est que Cécil Gaines travaille pour les présidents américains - et n'a dont pas son mot à dire sur la politique anti-nègres qu'emploient certains présidents - et que son fils, lui, s'engage dans la lutte pour ses droits. Cécil Gaines se retrouve alors perdu entre deux mondes. Justement, je trouve que le film n'insiste pas assez sur ce paradoxe, il le met en scène par le conflit père/fils mais pas avec Cécil ou les présidents, ou très peu. Ça aurait pu être plus traité. On pourrait également se dire "Pourquoi un film autobiographique sur cet homme qui n'a pas spécialement d'influence en Amérique ?". Je réponds : Y'a bien des films autobiographiques de Bieber et 1D. Mais aussi : en regardant le film, on constate que oui, son rôle a été important. Les hommes politiques, le consultaient, rarement certes, mais son avis, en tant que bon employé, comptait pour certains. Le film balance également certaines "vacheries" de présidents ou de grands dirigeants, le secret professionnel des majordomes noirs n'a pas toujours été respecté (et merci bien !).
Le paradoxe, c'est que Cécil Gaines travaille pour les présidents américains - et n'a dont pas son mot à dire sur la politique anti-nègres qu'emploient certains présidents - et que son fils, lui, s'engage dans la lutte pour ses droits. Cécil Gaines se retrouve alors perdu entre deux mondes. Justement, je trouve que le film n'insiste pas assez sur ce paradoxe, il le met en scène par le conflit père/fils mais pas avec Cécil ou les présidents, ou très peu. Ça aurait pu être plus traité. On pourrait également se dire "Pourquoi un film autobiographique sur cet homme qui n'a pas spécialement d'influence en Amérique ?". Je réponds : Y'a bien des films autobiographiques de Bieber et 1D. Mais aussi : en regardant le film, on constate que oui, son rôle a été important. Les hommes politiques, le consultaient, rarement certes, mais son avis, en tant que bon employé, comptait pour certains. Le film balance également certaines "vacheries" de présidents ou de grands dirigeants, le secret professionnel des majordomes noirs n'a pas toujours été respecté (et merci bien !).
Un film à voir, sincèrement, surtout pour les amoureux des films historiques (comme moi !) mais attendez-vous à quelques longueurs. Il y a des moments où je me suis légèrement ennuyée ou lassée des discutions qui traînent un peu. Ce film reste quand même la plus belle représentation de l'histoire des noirs américains.
On a vu aussi en début de séance la bande-annonce du film "Diana". Perso je le sens mal. Histoire basée uniquement ou principalement sur son histoire d'amour interdite avec le docteur pakistanais. Ça risque de ne pas m'intéresser. Même si en général j'adore les films historiques qui lèvent le voile. Sinon j'attends un film biographique de Martin Luther King. A bon entendeur...
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